Cartographie du Dr NOGIER
Cartographie du Dr NOGIER
Anatomie de surface
Les grandes subdivisions et les termes de la nomenclature anatomique internationale et de renvoyer le lecteur a la figure correspondante :
– l’hélix avec sa racine, son sillon et son tubercule, le tubercule auriculaire (Darwin) ;
– la fosse scaphoïde, l’antihélix et ses racines supérieure et inférieure délimitant la fosse triangulaire ;
– le tragus et l’antitragus, avec l’incisure antérieure de l’oreille et l’incisure intertragique ;
– la conque de l’auricule subdivisée par la racine de l’hélix en cymba conchae (supérieure) et cavum conchae (inférieure), avec l’orifice du conduit auditif externe ;
– le lobe de l’auricule ;
– sur la face mastoïdienne (médiale) de l’auricule, on observe deux sillons (sillon de la racine de l’hélix et sillon auriculaire postérieur), et quatre éminences correspondant aux dépressions de la face latérale (scaphoïde, de la fosse triangulaire, supérieure et inférieure de la conque)
Les abréviations de l’OMS
HX = Helix
SF = Scafoid fossa
AH = Antélix
TF = Fosse triangulaire
TG = Tragus
AT = Anti tragus
IC = Inferior Concha
LO = Lobule
IT = Intragal Notch
PP = Postérieur-Peripheral part
PI = Posterieur-Intermediat part
PC = Posterieur-Central part
PL = Posterieur-Lobular part
Nomenclature des structures superficielles de l’auricule.
Nomina anatomica – Traduction française
Hélix
01 Crus helicis – Racine de l’hélix et son tubercule
02 Sulcus cruris helices – Sillon de la racine de l’hélix
03 Apex auriculae – Apex de l’auricule
04 Tuberculum auriculae – Tubercule auriculaire (Darwin)
05 Cauda helicis – Queue de l’hélix
06 Incisure helicolobulaire
Fosse scaphoïde, antihélix et fosse triangulaire
07 Scapha – Fosse scaphoide
08 Anthélix – Anthélix
09 Crus anthelicis (superior) – Racine supérieur de l’antihélix
10 Crus anthelicis (inferior) – Racine inférieure de l’antihélix
11 Incisure antitrago-anthelicine
12 Fossa triangularis – Fosse triangulaire
Tragus et antitragus
13 Tragus – Tragus
14 Tuberculum supratragicum – Tubercule supratragique
15 Apex du tragus
16 Incisura anterior (auris) – Incisure antérieure (de l’oreille)
17 Antitragus – Antitragus
18 Apex de l’Antitragus
19 Incisura intertragiea – Incisure intertragique
Conque auriculaire
20 Cymba conchae – Hemiconque supérieure
21 Cavum conchae – Hemiconque inferieure
22 Porus acusticus externus Orifice auditif externe
Lobule auriculaire
23 Lobulus auriculae – Lobule auriculaire
Sillons de la face latérale de l’auricule
24 Sillon auriculaire antérieur
25 Sillon prétragique
26 Sillon prélobulaire
Face mastoidïenne (médiale) de l’auricule
27 Racine supérieure de l’auricule
28 Racine inférieure de l’auricule
29 Sillon de la racine inférieure de l’antihélix
30 Sillon de la racine supérieure de l’antihélix
31 Gouttière anthélicine
32 Sulcus cruris helicis – Sillon de la racine de l’hélix
33 Sulcus auriculae posterior – Sillon auriculaire postérieur
34 Eminentia scaphae – Eminence scaphoïde
35 Eminentia fossae triangularis Eminence de la fosse triangulaire
36 Eminentia conchae (superior) – Eminence conchale supérieure
37 Eminentia conchae (inferior) – Eminence conchale inférieure
(1) Cette structure est presque constante selon les collègues chinois. Le terme de tubercule semble plus approprié qu’épine.
Morphologie de l’oreille et nomenclature
La nomenclature de l’OMS
Tous les sigles des zones de l’oreille portent quatre lettres. Les deux premières sont toujours MA (microsystème d’acupuncture), les deux dernières sont un rappel du nom anglais de cette zone. A la face postérieure, la troisième lettre est obligatoirement P. Il s’agit d’un code mondial.
La face latérale (ou face externe)
Au plan de la forme et de l’aspect, elle comporte quatre parties (convexes, concaves, plates) :
– la conque, partie creuse et concave, qui est une sorte d’entonnoir central ;
– cinq parties convexes en relief : l’hélix, l’anthélix, le tragus, l’antitragus, l’échancrure intertragienne ;
– deux parties concaves entre hélix et antihélix : la fosse scaphoïde, la fosse triangulaire;
– le lobule qui est plat, et qui est la seule partie non cartilagineuse.
L’hélix (MA-HX) : gros relief qui entoure la majeure partie de l’oreille. Il comporte plusieurs segments :
– il naît dans la conque sous forme d’une crête mousse (la racine de l’hélix) ;
– puis il se dirige en haut et en avant, en prenant une forme de lame arrondie et incurvée (la branche montante) ;
– il se dirige vers l’arrière, puis vers le bas, jusqu’à l’inconstant tubercule de Darwin ;
– enfin, il descend a l’arrière de l’oreille (queue de l’hélix).
La palpation permet de noter des encoches dans le cartilage, facilitant l’identification du point zéro (entre la racine et la branche montante) et du tubercule de Darwin.
L’anthélix (MA-AH) : gros relief qui semble diviser l’oreille en deux. Il comporte plusieurs segments :
– la zone des vertèbres cervicales (C) de section arrondie ;
– la zone des vertèbres thoraciques (Th) de section plate ;
– la zone des vertèbres lombaires et sacrées (L-S) de section aiguë (la racine inférieure);
– la racine supérieure.
La palpation permet de noter des encoches sur le cartilage de l’hélix, facilitant l’identification des articulations occipito-atloidienne (O-C), cervico-thoracique (CT) et thoraco-lombaire (T-L)
La palpation permet de noter des encoches sur le cartilage de l’hélix, facilitant l’identification des articulations occipito-atloidienne (O-C), cervico-thoracique (CT) et thoraco-lombaire (T-L)
Le tragus (MA-TG) : opercule cartilagineux triangulaire qui s’insère sur la joue.
Le sillon prétragien est sa limite antérieure. On nomme sous-tragus sa face cachée, qui masque le conduit auditif externe.
L’antitragus (MA-AT) : masse ovoïde. Il est sépare du lobule par le sillon sous-antitragal, dit ≪la ligne des sons≫
L’échancrure intertragienne (MA-IT) : pont entre le tragus et l’antitragus.
Le lobule (MA-LO) : la seule partie molle, non cartilagineuse, de l’oreille.
La fosse scaphoïde (MA-SF) : vaste zone concave située entre l’anthélix et sa racine supérieure, et l’hélix.
La fosse triangulaire (MA-TF) : petite zone concave située entre les racines supérieure et inférieure de l’anthélix, et la branche montante de l’hélix.
La conque est elle-même divisée en deux zones concaves par la racine de l’hélix :
– demi-conque supérieure (MA-SC), cymba conchae ;
– demi-conque inférieure (MA-IC), cavum conchae.
La face postérieure
Elle est séparée de la mastoïde par le sillon céphalo-auriculaire. Elle présente une surface plus petite que la face latérale, du fait que la zone d’adhérence cränienne correspond a la moitie de la surface de la conque. Aux concavités de la face latérale correspondent des bosses ; aux convexités de la face latérale correspondent des creux.
La gouttière rétro-anthélicale (MA-PI) : la gouttière située a l’arrière de l’anthélix.
La partie centrale postérieure (MA-PC) : entre la gouttière rétro-anthélicale et le sillon céphalo-auriculaire.
La partie périphérique postérieure (MA-PP) : entre la gouttière rétro-anthélicale et l’hélix.
La partie lobulaire postérieure (MA-PL) : partie molle en dessous des trois autres parties.
Le sectogramme de Romoli
La démarche du médecin Italien Marco Romoli a décrit « le rayon » : une ligne partant du point zéro et que nous relions au dermatome. Le rayon est un aspect géometrique qui tranche avec la stricte localisation d’un point.
Paul Nogier avait decrit douze rayons (a 30° les uns des autres) partant du point zero.
L’expérience montre que ces secteurs de 30° sont trop vastes. Marco Romoli a donc propose le sectogramme, un ensemble de quarante secteurs de 9°. Une évaluation a été faite, montrant que c’est le meilleur mode de report sur un dessin de schémas transcrits depuis un tableau ou un écran, ou depuis l’oreille d’un sujet examine.
Cartographies d’oreille, d’après Paul Nogier
Les cartographies décrivent la représentation des organes sur le pavillon de l’oreille sous forme de petites zones. Le point a détecter sera recherche dans ces petites zones.
Les trois territoires
Les points sont recherchés sur trois territoires supportant à la fois une innervation et une localisation particulière : mésoderme (appareil locomoteur) pour le V, endoderme (viscères) pour le X, ectoderme (système nerveux) pour les nerfs cervicaux.
Les organes dérivés du mésoderme
Les articulations du rachis
La charnière occipito-atloidïenne est a jonction de l’anthélix et de l’antitragus. Une encoche est perceptible entre ces deux cartilages. Les charnières cervico-thoracique, thoraco-lombaire et lombo-sacrée peuvent être reconnues d’une part de façon visuelle (modification de la forme de l’anthélix), d’autre part au palper (encoches dans le cartilage).
Les segments du rachis
Le rachis cervical débute à 2 mm environ au-dessus de la jonction avec l’antitragus. C’est l’emplacement de l’atlas. Les autres vertèbres cervicales se repartissent la partie arrondie de l’anthélix.
– Le rachis thoracique est situe sur la partie aplatie de l’anthélix. Le gril costal est appendu, sur le versant de l’anthélix cote pavillon.
– Le rachis lombaire et le sacrum sont situes sur la partie anguleuse de l’anthélix, le coccyx étant a l’extrémité de l’anthélix.
Les éléments d’un étage rachidien
– Les muscles paravertébraux sont représentes sur le versant de l’anthélix côté pavillon.
– L’articulation et les ligaments interapophysaires sont a la partie la plus visible de l’anthélix.
– Le disque intervertébral est a mi-distance entre l’articulation et le mur de la conque.
– Le ganglion paravertébral (∑ou p∑) est sur le mur de la conque, ce méplat qui sépare l’anthélix de la conque.
Les articulations du membre supérieur
Elles occupent la majeure partie de la fosse scaphoïde :
– la zone des articulations de l’épaule est en regard de l’anthélix cervical ;
– la zone du coude est en regard de l’anthélix thoracique ;
– la zone du poignet est en avant du tubercule de Darwin ;
– la zone des doigts et du pouce est au sommet de la fosse scaphoïde.
Les articulations du membre inférieur
Elles occupent la majeure partie de la fosse triangulaire :
– la zone de la hanche est au sommet ;
– la zone du genou en plein milieu ;
– la zone du pied à la base, près de l’hélix.
L’appareil uro-génital
Ils sont représentés à la partie cachée de la branche montante de l’hélix (dans l’ourlet) :
– la zone des gonades (ovaire ou testicule) surplombe l’hémiconque supérieure ;
– la zone de l’utérus (ou la prostate) est en regard de la racine antérieure de l’anthélix et de la fosse triangulaire ;
– la zone du rein est entre la racine supérieure de l’anthélix et le sommet de l’oreille ;
– la zone de l’uretère est au sommet de l’oreille.
Les organes dérivés de l’endoderme
Ils sont représentés sur la conque, innervée par le Pneumogastrique X.
Les organes thoraciques
Ils sont représentés dans l’hémiconque inférieure :
– la zone des bronches est linéaire, à l’arrière du conduit auditif (partie inférieure) ;
– la vaste zone des poumons est en partie inférieure de l’hémiconque ;
– la zone du thymus est à l’angle postéro-inférieur de l’hémiconque ;
– la zone de l’oesophage est à l’arrière du conduit auditif (partie supérieure).
Les organes abdominaux (oreille droite)
Ils sont représentés dans l’hémiconque supérieure :
– la zone du duodénum est au milieu de la racine de l’hélix, et dans la partie voisine de l’hémi-conque ;
– la zone de l’intestin grêle occupe la partie centrale de l’hémi-conque ;
– la zone du côlon droit est à la partie antéro-inférieure (en regard de la branche montante de l’hélix) ;
– la zone du foie occupe une place importante en partie postérieure de l’hémi-conque (jusqu’au mur de la conque) ;
– la zone de la vésicule biliaire se situe à l’avant du foie.
Les organes abdominaux (oreille gauche)
– le foie a une petite représentation en partie postérieure ;
– la zone du pancréas est à l’avant du foie, proche du mur de la conque ;
– la zone du côlon gauche est à la partie antéro-inférieure (en regard de la branche montante de l’hélix) et se poursuit par le rectum ;
– l’anus est situé à l’extrémité de l’hémi-conque, juste sous l’extrémité de l’anthélix : c’est le « point des hémorroïdes », situé juste sous le point du coccyx.
Les organes pelviens
– la zone de la vessie occupe la partie antéro-supérieure de l’hémi-conque supérieure ;
– l’urètre est représenté par une ligne à l’avant de la vessie.
Les organes dérivés de l’ectoderme
Le système nerveux autonome
La chaîne ganglionnaire paravertébrale est à rechercher sur le mur de la conque (le méplat situé entre l’anthélix et la conque) :
– le premier ganglion est au niveau de la première vertèbre cervicale ;
– le ganglion stellaire est au niveau de la charnière cervico-thoracique, et ainsi de suite ;
– le parasympathique sacré se situe dans le mur de la conque au niveau du sacrum ;
– le parasympathique crânien est au mur de la conque, en regard de l’antitragus.
Le système nerveux extracérébral
Il est représenté à la partie inférieure du pavillon :
– la moelle épinière est notée comme une surface linéaire dans l’axe du bord inférieur de la racine de l’hélix ;
– la formation réticulaire est représentée sur une surface linéaire sous la moelle ;
– la zone du cervelet est située à l’arrière de l’antitragus et à la partie inférieure de l’anthélix ;
– la zone du bulbe sera retrouvée à la partie basse de la queue de l’hélix.
Le sous-cortex
– la zone du thalamus est à rechercher sur l’antitragus (dans sa partie qui surplombe le conque) ;
– la zone allongée de l’hypothalamus est située en-dessous du sillon sous-antitragal (dit la ligne des sons) ;
– le noyau rouge est décrit à l’avant du cervelet, sous l’antitragus ;
– le locus niger se situe entre le bulbe et l’hypothalamus ;
– le striatum est placé à l’avant de l’antitragus et de l’hypothalamus.
Le cortex cérébral
Il est représenté à la partie inférieure du lobule.
Le cortex préfrontal a une vaste représentation antéro-inférieure.
A la partie postéro-inférieure, nous retrouvons successivement en arrière les zones correspondant au cortex frontal, au cortex temporal, au cortex pariétal et au cortex occipital.
Le système limbique
– Il a été décrit à la partie antérosupérieure du pavillon, sous l’échancrure intertragienne.
– Le noyau amygdalien est à l’arrière de l’échancrure.
– L’hippocampe se situe en-dessous.
– Le gyrus cingulaire est à l’avant de l’hippocampe.
Les glandes endocrines
– La zone de l’hypophyse occupe l’échancrure intertragienne.
– La thyroïde est à rechercher sur le mur de la conque, à l’avant de l’antitragus.
– La parathyroïde est décrite sur le mur de la conque, près du tragus.
– Les surrénales sont représentées en une vaste zone, sur la partie haute de la branche montante de l’hélix.
– La zone des gonades (ovaires et testicules) est cachée sous la partie basse de la branche montante de l’hélix.
La face postérieure de l’oreille
De façon schématique, il existe une correspondance entre la face externe de l’oreille et la face postérieure. Alors que les articulations sont représentées sur la face externe, les muscles et tendons sont généralement retrouvés à la face postérieure.
Les muscles rachidiens
Ils sont représentés tout au long de la gouttière rétro-anthélicale.
– Nous avons indiqué les muscles lombaires, dorsaux, de la charnière cervico-thoracique, et les muscles courts de la nuque.
D’autres groupes musculaires
– Les muscles de la ceinture scapulaire et de la ceinture pelvienne sont fréquemment retrouvés.
De nombreux muscles s’attachent sur les aponévroses d’autres muscles. Une contracture peut avoir un effet de chaîne, et la douleur ressentie sera souvent à distance du trouble causal. On saura rechercher les contractures des muscles du pied, des muscles manducateurs et des muscles oculomoteurs.
– La petite zone située au milieu de l’oreille et près du sillon céphalo-auriculaire, nommée « point zéro postérieur », correspond aux piliers du diaphragme.
Elle est régulièrement efficace dans les éructations et l’aérophagie.
Les points maîtres
Ils n’ont pas une action particulière sur un organe. Ce sont de petites zones, ponctuelles.
Les points maîtres sont les points de commande d’une zone, ou d’une partie du pavillon de l’oreille (ex. le point zéro prime, point maître du tragus). Ils peuvent agir sur des symptômes généraux (ex. le point maître d’allergie) ou sur certaines fonctions (ex. le point maître olfactif).
Leur utilisation décuple l’effet de la seule puncture du point d’organe.
Les principaux point maîtres
Le point zéro est situé dans une dépression du cartilage, entre la racine de l’hélix et la branche montante. C’est le point maître de la conque, du parasympathique, du pneumogastrique (X).
On a dit qu’il représentait la cicatrice ombilicale. Considéré comme le point capital à connaître et utiliser, il est aussi le point de référence électrique. C’est le point à faire en fin de séance, pour harmoniser le tout.
Le point zéro prime est situé au milieu du sillon prétragal. C’est le point maître du tragus, des liaisons entre les deux oreilles. Il permet de fixer une latéralité labile. Il a surtout une action antistress majeure.
La zone du nerf Trijumeau (V1, V2, V3) : elle est linéaire et située au bord postéro-inférieur du lobule. Elle permet d’agir sur les pathologies dans lesquelles ce nerf est impliqué (névralgies, acné du visage).
Le point du plexus cervical superficiel (PCS) : il est utile dans le traitement des cervicalgies, de la névralgie d’Arnold. De plus, il est efficace dans les ronflements.
Des points maîtres très importants
Le point Chen Men : c’est le point maître de la zone. Décrit par les Chinois, il a un double effet : un effet analgésiant majeur et une action mentale équilibrante.
Le point maître sensoriel (PMS) : c’est le point maître du lobule, situé en son centre. Il est apparu avoir une action équilibrante des divers sens (odorat, vue, gustation), et une action de coordination des afférences sensitives.
Le point merveilleux : c’est un point ayant une action régulatrice du stress (ACTH). Il peut aider à normaliser certaines hypertensions artérielles de stress. Il est situé à l’extrémité de la racine de l’hélix.
Le point dit «de décussation» : situé sur la queue de l’hélix,dans l’axe de la racine de l’hélix par les vertèbres C2-C3. Il a été initialement nommé «point maître médullaire».
Le point d’allergie : est situé sur l’hélix, au sommet de l’oreille. Il a une action sur les toutes les manifestations d’allergie. En avant de ce point, existe le point «oméga seconde», dit également point maître du mésoderme.
Le point de la réactivité, décrit par Bourdiol : situé près de l’attache antérosupérieure de l’oreille.
Le point dit point maître du thalamus : en plein milieu de l’antitragus. Il est apparu avoir un rôle dans la coordination des afférences nociceptives. Il a été primitivement nommé « point maître cérébral ».
Le point de Bosch : est situé en avant de l’attache supérieure du tragus, au bord inférieur de la branche montante de l’hélix. C’est le point du pénis ou du clitoris.
Le point maître d’élimination : est dans l’ourlet de l’hélix, entre les localisations du rein et de l’uretère. Il aide à l’élimination aqueuse.
Le point maître des organes abdominaux : en plein centre de l’hémi-conque supérieure. Il est également nommé «oméga». Il a une action équilibrante sur les viscères abdominaux.
Le point maxillo-dentaire : c’est en fait le point de l’articulation temporo-mandibulaire, qu’il permet de soulager, surtout s’il est transfixiant.
Le point oméga : est situé à la partie antéro-inférieure du lobule. Il a une action sur les structures cérébrales perturbées. C’est le point-maître de l’ectoderme.
Le point maître du Darwin : est situé à l’encoche cartilagineuse du tubercule de Darwin. Il est utile dans les troubles de l’attention, et dans les troubles douloureux des membres.
Le point maître de l’audition : est situé au milieu du bord postérieur du tragus. Il fait partie des points utilisés pour soulager les acouphènes.
Le point maître de la peau : est situé sous le tragus, à quelques millimètres du bord du tragus. Il est utile dans le traitements des maladies de la peau (eczéma, verrues).
Le point maître des articulations : est situé à l’articulation occipito-atloïdienne. Il faut y songer dans tous les traumatismes importants, surtout crânien et du rachis.
Points maîtres de la face
Le point de l’oeil : au milieu et en bas du lobule. C’est le point traditionnel des boucles d’oreille.
Le point de la gorge : en haut du conduit auditif. Il est utilisé pour la gêne amygdalienne et les troubles de la voix (cordes vocales).
Le point olfactif : à l’avant du lobule. Il est utilisé dans le coryza spasmodique et les troubles olfactifs.
La ligne des sons : c’est le sillon sous-antitragal. On utilisera cette zone dans les acouphènes, voire dans le versant émotionnel relié aux sons (les sons aigus sont vers l’avant, les sons graves sont vers l’arrière).
Les points reliés à l’adaptation au stress
Ils sont efficaces dans le traitement des multiples affectionsliées au stress émotionnel.
Les points reliés à l’ACTH : ils sont trois : l’un en avant du tubercule de Darwin, un autre à l’arrière du lobule, le dernier en partie inférieure du bord postérieur du tragus
Il existe aussi trois points généraux, de synthèse :
– le point zéro prime (hypothalamus),
– le point merveilleux (l’ACTH),
– le point maître sensoriel (Cortisol).
Les points reliés au système épiphysaire
Ils sont plutôt indiqués dans le cas de pathologie grave, fixée, organique.
Le point épiphyse 1 : est situé hors du pavillon de l’oreille, sous l’attache inférieure du tragus. Il a un tropisme pour le système nerveux.
Le point épiphyse 2 : est situé à la partie supérieure du tragus, en arrière du point de Bosch. Il a un tropisme vers les organes dérivés du mésoderme.
Le point épiphyse 3 : est situé dans l’hémi-conque supérieure, près du mur de la conque. Il a un tropisme vers les organes dérivés de l’endoderme.
Le point général d’épiphyse : est situé dans le sous-tragus, au niveau du point zéro prime. On le traitera avec prudence (fréquences, Laser ou aimant) pour éviter les réactions intempestives notées chez des malades hyperréactifs.
Les points psychiques
Ils correspondent à des situations mentales bien définies.
Le point d’agressivité : situé à la partie antéro-supérieure du lobule, il est particulièrement utile dans les situations de tension émotionnelle (actuelles, passées ou prévisibles) avec agressivité. Donc, ne pas l’oublier dans le traitement du tabagisme.
Le point d’angoisse : situé sur la racine de l’hélix, entre le point zéro et le duodénum. Il correspond au plexus solaire.
Le point de peur : situé en bas de la partie antérieure du lobule. C’est le point du trac, de la peur d’anticipation.
Le point de deuil : c’est le point d’ACTH du lobule. Il est indiqué dans les situations de rupture (décès, divorce, licenciement).
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